Dès les premières pages, vous savez que vous avez entre vos mains un polar pas comme les autres, un ovni littéraire, un immense livre. Ce fulgurant thriller est encensé par les plus grands, tels que Stephen King, James Ellroy, ou encore Thomas Harris ! Et justement Hannibal Lecter n’a qu’à bien se tenir, car Thomas Bishop débarque dans les villes américaines pour semer la terreur, et surtout les cadavres. Thomas Bishop, certainement le serial killer le plus effrayant de l'histoire du polar !
De l’auteur, Shane Stevens, probable pseudonyme, on ne sait rien. Au-delà du mal est écrit en 1979, et retrace la vie et la traque de Thomas Bishop, tueur en série américain redoutable, qui assassine sauvagement des dizaines et des dizaines de femmes.
Ce roman touffu, passionnant, vous plonge dans les méandres de la folie, aux origines du mal, avec un sens du détail, une profondeur, et un réalisme à couper le souffle. Il s’agit du livre fondateur d’un genre, celui du serial killer thriller.
C'est aussi une réflexion sur ce qui peut amener un homme à se transformer en monstre de la pire espèce: l'enfance, et surtout le rapport mère-fils. En l'occurrence, dans ce livre, c'est bien sûr le pire scénario qui est envisagé. Enfin c’est également une satire sociologique très pertinente sur l’incompétence policière, et la manipulation des événements par les politiciens à des fins purement électorales. Une chasse à l’homme haletante, un final exceptionnel, bref un thriller puissant, indispensable.
C'est aussi une réflexion sur ce qui peut amener un homme à se transformer en monstre de la pire espèce: l'enfance, et surtout le rapport mère-fils. En l'occurrence, dans ce livre, c'est bien sûr le pire scénario qui est envisagé. Enfin c’est également une satire sociologique très pertinente sur l’incompétence policière, et la manipulation des événements par les politiciens à des fins purement électorales. Une chasse à l’homme haletante, un final exceptionnel, bref un thriller puissant, indispensable.
Shane Stevens, Au-delà du mal, Pocket, 888 pages, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Clément Baude, sorti en 1979 (Etats-Unis) 2009 (France)
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