Michael Connelly est mondialement connu pour son héros récurrent, l’inspecteur Bosch, mais il a véritablement rejoint le cercle des grands avec Le Poète, qui raconte la traque haletante d’un tueur de flics. Jack McEvoy, chroniqueur judiciaire, relate les
circonstances du suicide supposé de son frère jumeau, Sean, apparemment profondément
déprimé par une enquête dont il avait la charge, sur l'assassinat d'une
étudiante dont le corps a été retrouvé coupé en deux. Jack McEvoy finit par se persuader que le prétendu
suicide de son frère était en réalité un meurtre maquillé en suicide, et
découvre que d'autres policiers se sont auparavant prétendument suicidés dans
des circonstances comparables, en laissant un message d'adieu succinct en une
phrase extraite de poèmes d'Edgar Allan Poe. La traque d’un redoutable serial
killer commence.
Fausses pistes et retournements de situation improbables, action et suspense, tout est ici subtilement et efficacement contrôlé. Michael Connelly orchestre un furieux page turner, impossible à poser avant la toute dernière page. Le final est grandiose. Une œuvre culte tout simplement indispensable.
Michael Connelly, Le Poète, Le Livre de Poche, 768 pages, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Jean Esch, sorti en 1996 (Etats-Unis) 1997 (France)
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